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Haltérophilie en Corrèze

Haltérophilie en Corrèze

Championnat Départemental à Tulle

Sport olympique, l’haltérophilie bat son plein en Corrèze. Samedi 17 février à Tulle, le Championnat départemental a vu concourir huit athlètes de toutes catégories de poids, dans une belle ambiance conviviale.

L’haltérophilie bat son plein à Tulle. Le championnat départemental a réuni huit athlètes de quatre clubs différents au centre culturel et sportif, locaux de l’Association Sportive Haltérophilie Tulle. Les locaux ont accueilli les clubs de Saint-Jean d’Angély, La Rochelle et Brive. Car contrairement à son nom, il n’y avait pas que des clubs corréziens qui étaient représentés.

« Le comité a été reformé pour remobiliser les clubs »
Rémi Seijo-Lopez, président du comité départemental d’haltérophilie

La Nouvelle-Aquitaine en compétition

« Cette compétition réunissait la zone nord de la Nouvelle-Aquitaine ». Rémi Seijo-Lopez est président du Comité départemental d’haltérophilie. Ce dernier réunit les trois clubs d’haltérophilie de Corrèze : Tulle, Brive et Uzerche. Reformé en décembre 2022, le comité permet de « remobiliser toutes les équipes corréziennes » précise son président. Si le Comité gère les équipes du département, c’est la Ligue de Nouvelle-Aquitaine qui coordonne les compétitions comme celle de Tulle.

28 clubs d’haltérophilie se trouvent en Nouvelle-Aquitaine. Une région si grande que les compétitions sont divisées en deux zones. La zone nord donc, et la zone sud, dont le championnat départemental se déroulait à Pessac, en Gironde.

Les athlètes ont concouru dans les deux mouvements de l’haltérophilie : l’arraché et l’épaulé-jeté. Le premier se fait en un seul mouvement. La barre est posée devant l’athlète, qui doit la soulever au-dessus de sa tête, les bras levés. Il maintient la position pendant quelques secondes, jusqu’à ce que l’arbitre dise « terre ». À cette annonce, l’athlète amène la barre au sol. L’épaulé-jeté se décompose en deux étapes. L’athlète soulève la barre posée sur le sol, puis la fait reposée sur les clavicules ou sur le haut de la poitrine. Dès qu’il le peut, l’athlète se redresse et soulève la barre au-dessus de sa tête, sur le même principe que l’arraché. Chaque athlète dispose de trois essais par mouvement, qu’il réussisse ou échoue à soulever la barre.

Un sport recommandé pour la santé

Tous les profils sont acceptés en haltérophilie. Différentes catégories d’âge et de poids ont participé au championnat de Tulle. Contrairement aux clichés, pas besoin d’avoir des énormes biceps pour s’amuser. Hommes comme femmes de tout niveau s’essayent à repousser leurs limites toujours plus loin. La compétition se fait dans la bonne humeur.

 

« L’entraide entre les athlètes des différents clubs prouve cette bonne ambiance », souligne Rémi Seijo-Lopez. Les encouragements se font entendre à chaque essai d’un participant, quel qu’il soit.

Plus que de la convivialité, l’haltérophilie propose des activités « sport-santé ». Le sport est recommandé aux personnes souffrant de maladies chroniques. Il permet également de résoudre les problèmes de posture. Dès l’âge de six ans, les enfants peuvent s’inscrire dans un club. À cet âge, il n’y a pas de défi de poids (il reste fixe), mais des exercices ludiques pour adopter une bonne posture, et donc limiter les problèmes de dos, sont réalisés. L’haltérophilie est donc un sport adapté pour lutter contre le « mal du siècle », souvent rencontré chez les aides à domicile.

 

La Fédération Française d’Haltérophilie-Musculation regroupe 26 000 licenciés répartis dans 330 clubs.

© Corrèze Télévision – Février 2024
Un reportage de Thomas Saladin

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