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Festival Hoora !

Festival Hoora !

Célébrer le hip-hop en Corrèze

La première semaine du festival « Hoora ! » s’est terminée dimanche 18 février à la Papeterie d’Uzerche. L’évènement célébrant le hip-hop a rencontré son public. La dernière journée mêlée graffitis, rap et une conférence de la Compagnie Hervé Koubi.

Le festival « Hoora ! » se déplaçait à la Papeterie d’Uzerche, ce dimanche 18 février. L’évènement célébrant le hip-hop à Brive, Tulle et Uzerche, a notamment permis à une vingtaine d’enfants de pratiquer l’art du graffiti avec Guliver, artiste corrézien. Le festival se veut intergénérationnel. C’est pourquoi une conférence de la Compagnie Hervé Koubi se tenait dans le même temps sur le site de la Papeterie. Le rappeur Skinny Fisherman a quant à lui conclut la journée, et la semaine, avec un show case de 30 minutes.

On avait une volonté de soutenir une programmation intergénérationnelle.
Benoit Maume, directeur de la programmation du festival « Hoora ! »

Une semaine dédiée au hip-hop

Le festival « Hoora ! » a enflammé les trois villes sur une semaine complète. Au total, ce sont 16 artistes qui sont montés sur les différentes scènes du festival. Parmi tous ces chanteurs de hip-hop, MC Solaar a fait office de tête d’affiche le samedi soir à la salle de l’Auzelou de Tulle. 1 300 personnes se sont alors réunies pour vibrer devant l’une des stars du hip-hop français. « Le hip-hop parle à un public jeune mais avec la venue de MC Solaar on amène un public plus large », précise Benoit Maume, directeur de la programmation du festival. Ce dernier se veut également inclusif.

« On a aussi fait très attention à faire la part belle à la programmation d’artistes féminines », poursuit le directeur de la scène de musiques actuelles aux Lendemains Qui Chantent, créateurs de l’évènement. Ainsi, sept chanteuses sur les seize artistes invités étaient des femmes. Le but du festival est de promouvoir la culture hip-hop dans un territoire rural. Pour cela, « il y a une grande part de la programmation qui est dédiée à des artistes originaires de Nouvelle-Aquitaine », développe Benoit Maume. Parmi les artistes, le rappeur briviste Zed Christ, participant au Tremplin Corrèze était de la partie.

Des graffitis à la Papeterie

La semaine du festival « Hoora ! » n’était pas seulement consacrée à la musique. Plusieurs films autour du hip-hop ont été diffusés. La Compagnie Hervé Koubi a, quant à elle, mené une conférence autour de la danse, discipline phare du hip-hop.

Pour cette dernière journée à Uzerche, ce sont les graffitis qui étaient mis à l’honneur. Une vingtaine d’enfants ont pu s’essayer à la discipline en toute sécurité (vis-à-vis des produits toxiques contenus dans les bombes de peinture), grâce à Guliver, street-artiste corrézien. Au cœur de la Graffeterie, véritable lieu d’expression des graffeurs corréziens, les enfants ont pu peindre sur des cellophanes pour ne pas abimer les murs couverts d’œuvres. L’animateur donne et répète plusieurs fois les consignes, notamment en terme de sécurité. « Si on veut que les prochaines générations jouent avec nous et de la meilleure manière possible, en toute sécurité, il faut leur donner les clés. », souligne Guliver. Pendant deux heures, les œuvres et écritures se sont succédées.

C’est important de transmettre aux plus jeunes.
Yann « Guliver » Martinot, animateur de l’atelier graffiti

Le bilan est positif pour cette première édition du festival. Dans l’hexagone, les jeunes de 14 à 24 ans écoutent à 78% du rap selon une étude de la Snep. La France est souvent décrite comme la deuxième nation du hip-hop, derrière les États-Unis.

© Corrèze Télévision – Février 2024
Un reportage de Thomas Saladin

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