Atelier vannerie à Tarnac
Créer ses paniers grâce à la nature
Un jeudi sur deux dans les locaux de l’association PTT à Tarnac, un petit groupe se réunit dans le cadre d’un atelier vannerie sauvage. Les participants apprennent à réaliser des paniers grâce à des matériaux trouvés dans la nature.
Le petit groupe de cinq personnes est concentré. Dans la salle au rez-de-chaussée de l’association PTT, à Tarnac, Daniel Jodet donne des instructions. Dans le petit village situé à la frontière de la Corrèze, de la Haute-Vienne et de la Creuse, les produits naturels sont mis à l’honneur. Daniel Jodet anime des ateliers de vannerie sauvage les premiers et troisièmes jeudis de chaque mois depuis novembre 2023. Le sculpteur et ancien professeur d’arts plastiques anime dans la bonne humeur. Il connait bien l’art de la vannerie : « Mon premier panier, je l’ai fait avec mon grand-père, il y a longtemps, mais j’ai repris la vannerie depuis quatre à cinq ans. »
Un art pas si simple
Le groupe s’essaye à la vannerie depuis 3 séances. Couteaux et sécateurs sont sur le devant de la scène. Les participants disposent les différents branchages de sorte à réaliser un cercle. Ce sera le fond d’un futur panier. « On commence toujours par le fond de l’objet », précise Daniel. Et même si les paniers commencent à prendre forme, le savoir-faire donne du fil à retordre. « Ce n’est pas si simple je dirais ». Lisa est appliquée et avance pas à pas. Elle poursuit : « Ça fait du bien de faire quelque chose où l’on est pas pressé, où l’on ne doit pas réfléchir. » Lisa assiste au cours avec « grand plaisir » et pour deux raisons : « je pense que c’est important de savoir faire quelque chose avec ses mains et puis j’apprécie beaucoup Daniel », dit-elle avec sourire.
Le fait-maison a la cote
Ici, pas de pression. Daniel Jodet aide avec plaisir et les résultats commencent à être visibles. « Il ne faut pas trop regarder dans le détail, mais on arrive à faire quelque chose. » Laure participe aux séances depuis le début. Elle prend bien soin de serrer les mailles du fond du panier. Plus les branchages sont resserrés, plus les prochaines étapes seront simples. Laure concède : « Des fois je me trompe, mais ce n’est pas grave, ça tient quand même. »
L’avantage de l’activité est grand, elle est peu coûteuse. « On est opportuniste, on trouve ce qu’il y a sur place. C’est ça qui est intéressant, c’est que ça ne coûte rien », affirme Daniel Jodet. Il précise : « Avec seulement un couteau et un sécateur, on fait pleins de choses. »
Le fait-maison est sur le devant de la scène, d’autant plus à l’approche de Noël. Les ateliers sont ouverts jusqu’en février 2024.