Un poulailler en plein Tulle
Un dispositif écologique et social
La Ville de Tulle est engagée depuis de nombreuses années dans une politique de protection de l’environnement. Depuis fin septembre, un poulailler participatif est installé dans le parc de la mairie. Limitant la quantité de bio-déchets, les poules sont gérées par sept tullistes bénévoles.
Le « VolaTulle », un dispositif social
Nommé ainsi par ses bénévoles, le « VolaTulle » permet de créer du lien entre les visiteurs du parc et de partager des moments conviviaux entre participants au projet. En effet, le poulailler est participatif. Chaque jour, un bénévole différent, habitant proche du parc de la mairie, assure la gestion du poulailler et de ses habitantes, au nombre de huit.
Familles, personnes âgées, jeunes, tout type de public participe au projet en prenant soin des animaux achetés par la mairie. Le nettoyage et le nourrissage sont assurés par les habitants. Cette activité permet de prendre l’air, de se reconnecter avec le vivant, et permet aux enfants un éveil au monde du vivant.
Cette activité a d’autant plus de sens d’un point de vue écologique.
L’écologie au cœur du projet
Ville « zéro pesticide » depuis 2010, Tulle a développé des politiques publiques visant à préserver les ressources, à protéger la biodiversité et à répondre aux défis climatiques. Les poules sont alimentées par les déchets organiques provenant des restes alimentaires, notamment des fruits et légumes, issus des foyers des bénévoles. Les volatiles peuvent consommer jusqu’à 150 kg de déchets organiques sur une année. L’installation va donc permettre de réduire grandement le volume des poubelles des bénévoles.
En retirant les bio-déchets des ordures ménagères, les déchets organiques retrouvent un cycle naturel de la production du produit jusqu’ à sa réutilisation.
Tulle souhaite ainsi sensibiliser les habitants au cycle de vie des déchets ainsi qu’au respect de la nature et de la biodiversité.
Rappel pour les visiteurs du parc de la mairie :
Il est interdit de pénétrer dans l’enclos des poules. Petits et grands doivent respecter ces animaux.
© Corrèze Télévision
Un article de Thomas Saladin