Pêche à l’écrevisse
Préserver l’environnement à Chamberet
À Chamberet, la pêche à l’écrevisse bat son plein. L’animation est organisée par la Fédération de pêche de la Corrèze depuis une dizaine d’années. L’activité permet de s’amuser, mais aussi de préserver l’environnement.
On est sur le ruisseau de Bonnat, un petit ruisseau où il y a principalement de l’écrevisse. Il y a quelques années, il y avait de la truite. On trouvait beaucoup de truites, du vairon, mais l’écrevisse américaine a pris le dessus sur tout le reste. Donc il y a beaucoup d’écrevisses. C’est une écrevisse qui est invasive et elle est nocive pour l’environnement.
Jean-Paul Cappe, bénévole à l’Aappma Treignac
L’écrevisse américaine peut avoir entre 300 et 400 œufs par femelle.
Réunissant une vingtaine d’enfants chaque mercredi d’été, l’animation permet de créer des vocations pour la pêche.
Il faut tout simplement trouver un trou dans la rivière. On va poser la balance. Et quand il y a des trous, avec un petit peu d’ombre et des branchages, les écrevisses, avec l’odeur, elles vont s’approcher et venir. Ça fait cinq ans que je viens. Et j’aime bien la pêche en plus.
Léandre, 12 ans
Le crustacé est un nuisible et ne peut pas être transporté vivant. La cuisson se fait donc sur place. Après avoir retiré le boyau de l’animal, les écrevisses sont plongées dans l’eau bouillante.
Les écrevisses à pattes blanches vivant à l’origine en Corrèze sont quant à elles interdites à la pêche. Elles sont une espèce menacée, en grande partie à cause des écrevisses américaines.
La pêche fut bonne. Les écrevisses sont partagées équitablement et chaque enfant repart avec
une dizaine de spécimens.
Un reportage de Thomas Saladin
© Corrèze Télévision – Août 2023