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Escalade de difficulté à Brive

Escalade de difficulté à Brive

Les finales régionales au gymnase Lavoisier

Brive accueillait les finales régionales d’escalade de difficulté. C’est la première fois depuis sept ans qu’un tel évènement était organisé au gymnase Lavoisier du Brive Escalade Club. 250 grimpeurs se sont affrontés tout au long d’un week-end spectaculaire.

La foule était nombreuse et faisait entendre sa joie à chaque passage d’un des grimpeurs. 250 grimpeurs et grimpeuses ont tenté l’ascension du mur de 11 mètres de haut. C’est la première fois depuis 7 ans qu’un tel évènement était organisé au gymnase Lavoisier du Brive Escalade Club. En effet, Brive accueillait les finales régionales de l’escalade de difficulté, une des trois disciplines de l’escalade, les deux autres étant la vitesse et le bloc.

Le mur de 11 mètres est la limite pour organiser une compétition régionale. Il faut un mur de 15 mètres de hauteur pour atteindre le niveau national.

Un sport avec un énorme engouement

Des ouvreurs modifient le parcours pendant la compétition. Ce sont eux qui placent les différentes prises sur le mur, après avoir réfléchi à un parcours. Comme ça, pas de problème, tout le monde est sur le même pied d’égalité. Les 250 grimpeurs vétérans, seniors et jeunes ont d’abord repéré le parcours avant de concourir sous les yeux des juges. Ces finales sont qualificatives pour les demi-finales du championnat de France de difficulté, qui auront lieu les 20 et 21 avril, en Essonne et en Isère.

Les ouvreurs adaptent le parcours en fonction des résultats de la matinée.

L’escalade est un sport en pleine ascension, surtout depuis les Jeux Olympiques de Tokyo. Le Brive Escalade Club, fort de ses 276 grimpeurs, est même contraint de refuser une quarantaine de personnes par an, faute de créneaux.

La Fédération Française de Montagne Escalade compte 30 000 compétiteurs sur un total de 115 000 licenciés. Nul doute que ce chiffre va atteindre des sommets après les Jeux Olympiques de Paris cet été.

© Corrèze Télévision – Avril 2024
Un reportage de Thomas Saladin

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