Aéromodélisme en Corrèze
Les passionnés réunis à Égletons
Le public s’est réuni à l’aérodrome d’Égletons pour un défilé particulier. Ici, tous les avions sont miniatures dans ce show d’aéromodélisme. Et les participants viennent de toute la Nouvelle-Aquitaine.
Le ciel est gris et les flaques d’eau n’ont pas eu le temps de s’assécher. À l’aérodrome d’Égletons, le public est pourtant présent. Ils observent des objets volants non identifiés. Ici, sur le terrain de jeu de l’aéro-club égletonnais, il n’y a pas d’extraterrestres aux alentours. Juste des maquettes au réalisme et aux moteurs impressionnants. Faisant pour certaines jusqu’à 14 mètres de longueur, ces engins sont téléguidés depuis la piste d’atterrissage par des pratiquants d’aéromodélisme. Cette pratique consiste à piloter à distance des répliques de vrais véhicules volants. Fonctionnant au kérosène, et à l’électricité pour les deux tiers d’entre elles, ces maquettes laissent bouche bée quand elles démarrent. Et dans les airs, le show est d’autant plus spectaculaire. Certaines machines atteignent même les 130 kilomètres par heure.
Je suis plein volet et là, je dois être aux alentours de 70 à 80 km/h.
Jacques Veyrine, Aéromodeliste
Le passionné avait mis 4 ans pour fabriquer sa précédente maquette, qui avait fini par se crasher. Le Fouga Magister, lui, se fait remarquer aux yeux du public. C’est une belle récompense pour l’aéromodéliste.
Les curieux sont nombreux à se déplacer pour observer ces répliques d’exception. La visibilité lors des évènements est importante pour les rares clubs qui pratiquent la discipline.
En Corrèze, seuls trois associations existent. L’Aéromodélisme Club de Brive se réjouit de ce coup de projecteur. Le club briviste fournit le matériel et forme ses adhérents gratuitement pour découvrir le sport en toute sécurité.
L’aéromodélisme, c’est d’abord apprendre à voler sur des avions qu’on achète tout fabriqué.
Serge Roux, Président Aéro-club de Brive
Des engins qui peuvent atteindre les 200 kilomètres à l’heure. En France, 22 000 licenciés sont répartis dans les 850 structures affiliées à la Fédération française d’aéromodélisme.
Les curieux sont nombreux à se déplacer pour observer ces répliques d’exception, qui fonctionnent à l’électricité pour la majorité d’entre elles.
© Corrèze Télévision – Octobre 2024
Un reportage de Thomas Saladin
