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Salon International des Alpagas

Salon International des Alpagas

Découvrir ces animaux à Brive

Le week-end dernier la halle Georges Brassens accueillait le Salon International des Alpagas. Organisé par l’association Royal Alpaga pour la cinquième édition, il a réuni 16 éleveurs et 100 alpagas de toute la France. Une belle valorisation du travail des éleveurs.

Des alpagas partout. La halle Brassens de Brive a attiré les curieux et adorateurs de mignonnerie. Ces animaux laineux attirent le regard. Leur cou se déploie devant les yeux de la juge du concours de beauté. En effet, le 5ème Salon international des Alpagas organisé par l’association Royal Alpaga, est l’occasion de faire découvrir ces animaux de différentes manières : « C’est un Salon qui est à la fois un concours et un marché des artisans ». François-Xavier Barbieux est le président de l’association Royal Alpaga. Pour lui, cet évènement est « l’occasion pour les éleveurs de faire valoriser leurs élevages et de présenter leurs animaux, dans le but d’être élu le plus bel animal du concours. » L’organisateur est ravi de voir le public venu en nombre durant le week-end. Il se félicite de la beauté des alpagas présent sur le salon, venant de toute la France. « Ça nous permet de montrer l’excellence de la filière alpaga existante en France. »

La laine d’alpaga est réputée pour ces nombreuses qualités : elle est anallergène, thermorégulatrice et très douce.

La laine d’alpaga a de nombreuses qualités

Si l’élevage d’alpaga est aussi intéressant, c’est pour la qualité de leur laine, différente de celle des moutons par exemple, qui a de nombreux avantages. « Elle est anallergène, elle est thermorégulatrice. Elle est d’une douceur infinie et, effectivement, ce type de Salon permet de mettre en évidence ces caractéristiques de la fibre », détaille François-Xavier Barbieux.

Les alpagas ne sont pas des animaux sauvages. Ils sont d’ailleurs domestiqués depuis plus de 7 000 ans et faisaient même partie des familles royales Incas. L’organisateur et lui-même éleveur d’alpagas précise : « C’est un animal qui a besoin de l’homme pour vivre. »

La laine est ensuite transformée en tout type de produits, vendus sur le marché du Salon. Écharpes, couvertures, gilets et chaussons sont exposés sous la halle Georges-Brassens.

Des dérives sur les réseaux sociaux

Le côté « mignon » des alpagas est malheureusement régulièrement mis en scène sur les réseaux sociaux. Les vidéos tendances montrant des alpagas dans des taxis ou avec du rouge à lèvres pullulent sur ces plateformes. « Tout ça m’horripile énormément parce qu’on prend l’alpaga comme un jouet. C’est absolument scandaleux. Pour moi, c’est de la maltraitance animale. », ajoute le passionné avec émotion.

L’association Royal Alpaga se sert donc du Salon pour faire passer des messages allant dans le sens du bien-être de l’animal. Dans les bonnes pratiques à adopter, l’alpaga doit vivre avec un autre animal de son espèce, en séparant les mâles et les femelles, et ne doit pas être caressé avant le sevrage. L’évènement permet aussi de valoriser le travail des éleveurs, qui ont du mal à être reconnu : « Aujourd’hui, nous n’avons toujours pas de numéro d’élevage. On est un peu considérés comme des rigolos. Il faut que ça change. », demande François-Xavier Barbieux, qui précise que cette reconnaissance permettrait également aux particuliers d’éviter certaines erreurs.

Les contenus sur les réseaux sociaux mettant en scène les alpagas sont absolument scandaleux.
François-Xavier Barbieux, président de l’association Royal Alpaga

Le concours du Salon briviste est exceptionnel puisqu’en France, seulement trois associations organisent des concours d’alpagas, dans un pays où il existe entre 6 000 et 10 000 de ces camélidés.

© Corrèze Télévision – Avril 2024
Un reportage de Thomas Saladin

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